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que tu vas avoir à souffrir de la comparaison qu’on fera de toi et de Mathilde, — lui dit-elle ; — mais au grand jour… devant tout le monde… Arme-toi donc de courage, ma chère enfant… Ta première épreuve se fera bientôt. Demain matin je vous présenterai à madame l’ambassadrice d’Autriche, et mercredi je vous conduirai au grand bal qu’elle donne. Il est temps que vous entriez dans le monde. Je suis vieille, d’une mauvaise santé ; je ne voudrais pas mourir sans voir ma chère nièce mariée… et surtout mariée comme je le désire… »