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CHAPITRE III.

LE CONSEIL DE FAMILLE.




Je n’avais pas compris grand-chose à la conversation de M. de Mortagne et de ma tante. J’avais seulement été ravie d’entendre mon protecteur parler d’une manière si ferme à mademoiselle de Maran.

Je pressentais quelque heureux changement dans ma position. L’idée d’entrer dans un couvent ou dans une pension, qui effraie toujours si fort les enfants, me plaisait au contraire beaucoup. Tout ce que je désirais au monde, c’était de quitter la maison de ma tante.

Le conseil allait décider si je resterais ou