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CHAPITRE IV.


la mère major.


— Bonjour, petit Martin, — me dit la Levrasse, de sa voix doucereuse, en s’approchant de mon lit ; me croyant sans doute endormi, car je m’étais couché à plat ventre, cachant ma figure entre mes mains, la Levrasse ajouta :

— Nous dormons donc comme un petit loir ?

Et il me secoua légèrement ; je me redressai ; le visage ruisselant de larmes, je m’écriai les mains suppliantes :

— Laissez-moi m’en aller d’ici… et retourner chez mon maître.

— Comment ? comment ? t’en retourner ? petit Martin ? — dit la Levrasse d’une voix aigre-douce.

— Je ne veux pas rester ici !

La Levrasse partit d’un grand éclat de rire.

— Ah ! ah ! ah ! tu veux retourner chez le Limousin, pour qu’il te cloue les oreilles à sa porte, n’est-ce pas ?

— J’aime mieux mourir chez mon maître que de mourir ici.

Et, sautant du lit où j’étais demeuré agenouillé, sup-