— Bon, — dit la Robin en voyant s’éloigner les pratiques de Bruyère, — la procession continue ; maintenant c’est les gens du Val, vous verrez que l’on viendra jusque de la Beauce pour qu’elle conseille…
— Preuve de plus qu’elle est charmée[1], cette petite.
— Oui, oui, à coup sûr, faut qu’elle soit charmée, — reprit la Robin, — pour rester si mignonne.
— Et ses cheveux luisants comme une écorce !
— Et sa couronne et ses bouquets !
— Et ses drôles de ceintures !
— Et puis ses bottines en jonc !
— Et ses grands yeux verts… c’est eux, qui, on peut le dire,… est des yeux charmés.
— Et puis, qu’elle devine le temps, le sec, la grêle, la pluie ou la brumaille.
— Je crois bien ! Pour ça, un marinier de Loire, c’est rien du tout auprès d’elle !
- ↑ Sous l’influence surnaturelle d’un sort.