Une demi-heure après avoir quitté la princesse, j’étais chez le capitaine.
J’appris plus tard, les préliminaires du duel qui devait avoir lieu, préliminaires étranges qui prouvaient d’ailleurs l’énergie, le sang-froid du capitaine, sa prévoyante sollicitude pour le repos de Régina et la connaissance qu’il avait de l’infernal caractère du comte Duriveau.
Voici ce qui se passa.
Avant de rentrer chez lui, Just était allé chez deux de ses anciens camarades de l’École polytechnique ; il eut l’heureuse chance de les rencontrer ; l’un était officier d’artillerie, l’autre officier du génie ; assuré de ces deux témoins, car il s’attendait à la visite du comte Duriveau, il alla chez un autre de ses amis, un avocat, légiste fort distingué ; il le trouva aussi, et ramena ces trois personnes chez lui, les ayant prévenues de ce dont il s’agissait.
À deux heures, une voiture s’arrêta à la porte de la