Bamboche devenu ce meurtrier redoutable que l’on avait traqué la veille dans les bois du comte.
Basquine devenue l’une des plus célèbres artistes de l’époque… femme infernale selon ceux-ci, angélique selon ceux-là, mais doublement infernale selon le comte, car peu de jours s’étaient passés depuis que Scipion avait audacieusement annoncé à son père qu’il eût à regarder Basquine comme le suprême arbitre de son mariage à lui Duriveau avec Mme Wilson ; insolente prétention qui avait amené cette scène déplorable, effrayante, entre le père et le fils ; scène à laquelle avait succédé de part et d’autre une suspension d’hostilités, le comte ayant le lendemain dit à son fils, que, quelque bizarre que fussent ses prétentions à poser Basquine comme arbitre de ce double mariage, du père et du fils… il aviserait…
Puis venait, dans les mémoires, la rencontre de Martin au fond de la forêt de Chantilly avec Régina, Scipion et Robert de Mareuil…
Quels souvenirs ces noms ne devaient-ils éveiller dans la mémoire de M. Duriveau :
— Scipion… son fils…
— Robert de Mareuil dont il avait été le rival… lors de ses prétentions à la main de Régina qu’il devait un jour attirer dans un piège horrible… pour se venger de ses dédains…
Venait ensuite l’enfance et la première jeunesse de Martin chez Claude Gérard…
Claude Gérard… encore un nom écrit en lettres sinistres ineffaçables dans la vie du comte…