Ici nous interromprons les Mémoires de Martin, pour rappeler au lecteur de ce livre les faits qui se sont passés en suite de l’arrestation de Bête-Puante (ou plutôt de Claude Gérard, à qui nous restituerons son véritable nom).
Surpris sur le bord de l’étang de la métairie du Grand-Genevrier par le brigadier Beaucadet, embusqué avec quelques-uns de ses hommes, près des ruines du fournil, Claude Gérard et Martin venaient de tomber entre les mains des gendarmes, lorsque le comte et son fils, avertis par Beaucadet, étaient arrivés sur le lieu de l’arrestation, afin de s’assurer qu’un de leurs domestiques devait se trouver à un mystérieux rendez-vous avec Bête-Puante accusé d’avoir tiré un coup de feu sur M. Duriveau.
Nous rappellerons enfin au lecteur qu’ayant reconnu dans Claude Gérard, le braconnier, un homme que deux fois il avait mortellement outragé, le père de Scipion, par une odieuse bravade, s’était plu à donner en pré-