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― Voyons… veux tu venir avec moi ? ― reprit-il ― ou te faire empoigner ? Entends-tu… la patrouille approche…
― Sauvons-nous… aidez-moi à marcher… ― m’écriai-je épouvanté.
― Allons donc… flâneur ― ajouta le bandit d’un ton sardonique.
Appuyé sur lui, je pus traverser le boulevard.
― Cocher… vite… ouvre ta portière, ― dit le cul-de-jatte au conducteur de la voiture que j’avais remarquée.
Je montai dans le fiacre avec mon compagnon : la portière se referma sur nous, au moment où la patrouille arrivait à l’endroit du boulevard où j’étais tombé.