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paraissait continuellement absorbé par l’importance de ses fonctions. Quant à notre chef de cuisine (je ne parle du garçon et de la fille de cuisine que pour mémoire), il eût fallu un regard bien prévenu pour chercher un ténébreux machinateur sous son masque débonnaire, pâle et bouffi.

Parmi les gens de la maison, les personnages dont je viens de parler assistaient seuls au thé, car il régnait une sorte de démarcation entr’eux : domestiques tout-à-fait d’intérieur, et les valets-de-pied, gens de livrée ou d’écurie qui ne vivaient pas dans l’intimité du foyer.

Lorsque j’entrai dans la chambre de Mlle Juliette, mes compagnons et la plupart des invités étaient déjà réunis.

Je me souvins à ce moment des révélations dont l’entretien de plusieurs valets-de-pied, rassemblés autour du perron du Musée, avait été si prodigue ; je devais entendre dans cette soirée trahir des secrets domestiques d’une bien autre importance que ceux que j’avais déjà surpris, et la vie de bien des personnages éminents envisagée sous ce point de vue si intime, allait s’offrir à moi sous l’aspect le plus singulier.


Fin du sixième volume