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qui le précèdent ; vous veillerez à ce que mes jardinières et mes vases soient toujours remplis de fleurs fraîches et arrangées avec goût ; vous vous entendrez pour ces fournitures avec ma fleuriste ; vous essuierez ensuite, avec précaution, ces porcelaines et ces objets d’art que vous voyez sur ces étagères ; de temps à autre, vous épongerez légèrement les tableaux qui sont dans cette pièce et dans les autres ; vous me servirez ensuite mon déjeuner ici ; puis, l’après-dîner, lorsque je ne sortirai pas vous vous tiendrez dans le salon d’attente, afin de m’annoncer les personnes qui viendront me voir… Si je sors, vous irez faire les commissions dont je vous aurai chargé ; sinon, vous pourrez disposer de votre temps… Vous servirez ensuite au dîner avec le maître d’hôtel et le valet de chambre de M. de Montbar ; si le soir je suis chez moi, vous resterez au salon d’attente ; si je sors, votre soirée vous appartiendra. Voilà à-peu-près en quoi consistera votre service.

— Du moins, la bonne volonté ne me manquera pas, Madame la princesse…

— J’en suis persuadée ; si vous êtes embarrassé pour quelque chose, adressez-vous au maître d’hôtel… ou à Mlle Juliette, ma femme de chambre, ils vous mettront au fait de ce que vous ne saurez pas… Je n’ai pas besoin de vous dire que M. de Montbar tient à ce que la meilleure intelligence règne parmi les gens de sa maison… et je ne doute pas de la facilité de votre caractère… Dites-moi, vous savez lire et écrire ?

— Oui… Madame la princesse.

— Et compter ?