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Claude Gérard garda long-temps le silence ; ses traits étaient contractés, il semblait pensif, agité ; enfin paraissant faire un grand effort sur lui-même, il me dit :

— J’ai un aveu à te faire… j’ai hésité long-temps… mais si pénible que me soit cet aveu, je ne dois pas me taire ; puisque nous allons nous quitter… peut-être suis-je sage, peut-être suis-je insensé dans ma franchise… l’avenir décidera.

— Un aveu pénible à me faire, vous, mon ami ? — dis-je à Claude Gérard avec étonnement.