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CHAPITRE VIII.


les anniversaires.


Pendant les premiers jours qui suivirent l’inhumation de la mère de Régina, d’absurdes bruits avaient été répandus par quelques vieilles femmes du village au sujet de prétendues apparitions qui auraient eu lieu dans la petite maison isolée que la pauvre jeune femme avait occupé jusqu’à sa mort ; mais peu après ces rumeurs cessèrent, grâce aux efforts de Claude Gérard qui me parut singulièrement contrarié de cette superstitieuse crédulité, et de l’attention qu’elle attirait sur la petite maison, qui fut d’ailleurs vendue deux ou trois mois après.

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Du jour où j’avais vu Régina assistant aux funérailles de sa mère, de ce jour qui fut aussi le premier que je passai chez Claude Gérard, datait pour ainsi dire le commencement de ma réhabilitation ; je me plaisais avec une tristesse plus douce qu’amère à confondre ces deux anniversaires dans ma pensée.