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CHAPITRE II.

VENGEANCE.



Pendant que Rodolphe pleurait amèrement, les traits de Sarah se décomposaient d’une manière sensible.

Au moment de voir se réaliser enfin le rêve de son ambitieuse vie, la dernière espérance qui l’avait jusqu’alors soutenue lui échappait à jamais.

Cette affreuse déception devait avoir sur sa santé momentanément améliorée une réaction mortelle.

Renversée dans son fauteuil, agitée d’un tremblement fiévreux, ses deux mains croisées et crispées sur ses genoux, le regard fixe, la comtesse attendit avec effroi la première parole de Rodolphe.