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fligeait aux aliénés paraît à cette heure absurde et atroce…

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— Monsieur — dit madame Georges[1] à M. Herbin — j’ai cru pouvoir accompagner mon fils et ma belle-fille, quoique je ne connaisse pas M. Morel. La position de cet excellent homme m’a paru si intéressante, que je n’ai pu résister au désir d’assister avec mes enfants au réveil complet de sa raison, qui, vous l’espérez, nous a-t-on dit, lui reviendra ensuite de l’épreuve à laquelle vous allez le soumettre.

— Je compte du moins beaucoup, madame, sur l’impression favorable que doit lui causer la présence de sa fille et des personnes qu’il avait l’habitude de voir.

— Lorsqu’on est venu arrêter mon mari — dit la femme de Morel avec émotion, en montrant Rigolette au docteur — notre bonne petite voisine était occupée à me secourir moi et mes enfants…

  1. Nous savons que les femmes sont très-difficilement admises dans les maisons d’aliénés : mais nous demandons pardon au lecteur de cette irrégularité nécessaire à notre fable.