mieux vaut des anciens visages que des nouveaux… Mais, pour en revenir à Cabrion, figurez-vous qu’un grand gros monsieur chauve, en venant nous apprendre la nomination d’Alfred comme gardien, nous a demandé si un peintre de beaucoup de talent, nommé Cabrion, n’avait pas demeuré chez nous. Au nom de Cabrion, voilà mon vieux chéri qui lève sa botte en l’air, et qui a la petite mort. Heureusement le gros grand chauve ajoute : — Ce jeune peintre va partir pour l’Allemagne ; une personne riche l’y emmène pour des travaux qui l’y retiendront pendant des années… peut-être même se fixera-t-il tout à fait à l’étranger. En foi de quoi le particulier donna à mon vieux chéri la date du départ de Cabrion et l’adresse des Messageries.
— Et j’ai le bonheur inespéré de lire sur le registre : M. Cabrion, artiste peintre, départ pour Strasbourg et l’étranger par correspondance.
— Le départ était fixé à ce matin…
— Je me rends dans la cour avec mon épouse…