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voir, me conseiller et m’encourager, m’a dit que grâce à M. Rodolphe qui avait déjà tant fait pour nous, M. Ferrand… — et la malheureuse ne put prononcer ce nom sans frissonner — M. Ferrand, pour réparer ses cruautés, avait assuré une rente à moi et une à mon pauvre père… qui est toujours ici, lui… mais qui, grâce à Dieu, va de mieux en mieux…

— Et qui reviendra aujourd’hui avec vous à Paris… si l’espérance de ce digne médecin se réalise.

— Plût au ciel !…

— Cela doit plaire au ciel… Votre père est si bon, si honnête ! Et je suis sûre, moi, que nous l’emmènerons. Le médecin pense maintenant qu’il faut frapper un grand coup, et que la présence imprévue des personnes que votre père avait l’habitude de voir presque chaque jour avant de perdre la raison… pourra terminer sa guérison… Moi, dans mon petit jugement… cela me paraît certain…

— Je n’ose encore y croire, mademoiselle.

— Madame Germain… madame Germain… si ça vous est égal, ma bonne Louise… Mais,