enfin certain, un peu de calme… de bonheur pour récompense… Et, comme ils ne pourraient prétendre à ces retraites que par une conduite irréprochable, leur moralisation deviendrait pour ainsi dire forcée…
Est-ce donc trop de demander que le petit nombre de travailleurs qui atteignent un âge très-avancé à travers des privations de toutes sortes, aient au moins la chance d’obtenir un jour à Bicêtre du pain, du repos, un abri pour leur vieillesse épuisée ?
Il est vrai qu’une telle mesure exclurait à l’avenir, de cet établissement, les gens de lettres, les savants, les artistes d’un grand âge, qui n’ont pas d’autre refuge…
Oui, de nos jours, des hommes dont les talents, dont la science, dont l’intelligence ont été estimés de leur temps, obtiennent à grand’peine une place parmi ces vieux serviteurs que le crédit de leur maître envoie à Bicêtre.
Au nom de ceux-là qui ont concouru au renom, aux plaisirs de la France, de ceux-là dont la réputation a été consacrée par la voix populaire, est-ce trop demander que vouloir