zare — s’écria Sarah avec épouvante — et vous parlez d’un malheur affreux !
— Un monstre de cupidité avait intérêt à sa perte. Ils l’ont noyée, madame… mais répondez… vous dites que…
— Ma fille !… — s’écria Sarah, en interrompant Rodolphe et se levant droite, immobile comme une statue de marbre.
— Que dit-elle ? mon Dieu ! — s’écria Rodolphe.
— Ma fille !… — répéta Sarah dont le visage devint livide et effrayant de désespoir ; — ils ont tué ma fille !…
— La Goualeuse votre fille !!!… — répéta Rodolphe en se reculant avec horreur…
— La Goualeuse… oui… c’est le nom que m’a dit cette femme surnommée la Chouette… morte… morte !… — reprit Sarah, toujours immobile, toujours le regard fixe ; — ils l’ont tuée…
— Sarah ! — reprit Rodolphe aussi pâle, aussi effrayant que la comtesse — revenez à vous… répondez-moi… La Goualeuse… cette jeune fille que vous avez fait enlever par la Chouette à Bouqueval… était…