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CHAPITRE III.

FRANÇOIS GERMAIN.



Les traits de Germain manquaient de régularité, mais on ne pouvait voir une figure plus intéressante ; sa tournure était distinguée ; sa taille svelte, ses vêtements simples, mais propres (un pantalon gris et une redingote noire boutonnée jusqu’au cou), ne se ressentaient en rien de l’incurie sordide où s’abandonnent généralement les prisonniers ; ses mains blanches et nettes témoignaient d’un soin pour sa personne qui avait encore augmenté l’aversion des autres détenus à son égard ; car la perversité morale se joint presque toujours à la saleté physique.

Ses cheveux châtains, naturellement bou-