Page:Sue - Les mystères de Paris, 8è série, 1843.djvu/349

Cette page a été validée par deux contributeurs.

remarquait avec inquiétude certains pronostics d’une des plus effrayantes maladies qui aient jamais épouvanté l’humanité, et dont Paulus et Arétée, aussi grands observateurs que grands moralistes, ont si admirablement tracé le foudroyant tableau.

. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Tout à coup on frappa précipitamment à la porte du cabinet.

— Jacques — dit Polidori au notaire — Jacques, remets-toi… voici quelqu’un…

Le notaire ne l’entendit pas. À demi couché sur son bureau, il se tordait dans des spasmes convulsifs.

Polidori alla ouvrir la porte, il vit le maître-clerc de l’étude qui, pâle et la figure bouleversée, s’écria :

— Il faut que je parle à l’instant à M. Ferrand.

— Silence… il est dans ce moment très-souffrant… il ne peut vous entendre… — dit Polidori à voix basse, et, sortant du cabinet du notaire, il en ferma la porte.

— Ah ! monsieur — s’écria le maître-clerc