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mande de grands soins, je les lui donnerai.

Le notaire tressaillit.

— Un peu de repos vous remettra, je l’espère — dit le curé. — Je vous laisse ; mais avant, je vais vous donner le reçu de cette somme.

Pendant que le prêtre écrivait le reçu, Jacques Ferrand et Polidori échangèrent un regard impossible à rendre…

— Allons, bon courage, bon espoir ! — dit le prêtre en remettant le reçu à Jacques Ferrand. — D’ici à bien long-temps, Dieu ne permettra pas qu’un de ses meilleurs serviteurs quitte une vie si utilement, si religieusement employée… Demain je reviendrai vous voir… Adieu, monsieur… adieu, mon ami… mon digne et saint ami…

Le prêtre sortit.

Jacques Ferrand et Polidori restèrent seuls.