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scrupuleusement remboursées, les prêts-secours augmenteront d’année en année de nombre et de quotité, et un jour il sera possible de faire participer d’autres arrondissements aux mêmes bienfaits.

» Ne pas dégrader l’homme par l’aumône…

» Ne pas encourager la paresse par un don stérile…

» Exalter les sentiments d’honneur et de probité naturels aux classes laborieuses…

» Venir fraternellement en aide au travailleur qui, vivant déjà difficilement au jour le jour, grâce à l’insuffisance des salaires, ne peut, quand vient le chômage, suspendre ses besoins ni ceux de sa famille parce qu’on suspend les travaux…

« Telles sont les pensées qui ont présidé à cette institution[1].

  1. Notre projet, sur lequel nous avons consulté plusieurs ouvriers aussi honorables qu’éclairés, est bien imparfait sans doute ; mais nous le livrons aux réflexions des personnes qui s’intéressent aux classes ouvrières, espérant que le germe d’utilité qu’il renferme (nous ne craignons pas de l’affirmer) pourra être fécondé par un esprit plus puissant que le nôtre.