crime de Louise l’ébranlement nerveux dont il se ressent aujourd’hui… Ce n’est rien encore, mon pauvre ami devait, hélas ! endurer de nouveaux coups, qui ont, vous le voyez, altéré sa santé… Une vieille servante, qui depuis bien des années lui était attachée par les sentiments de la reconnaissance…
— Mme Séraphin ? — dit le curé en interrompant Polidori — j’ai su la mort de cette infortunée, noyée par une malheureuse imprudence, et je comprends le chagrin de M. Ferrand : on n’oublie pas ainsi dix ans de loyaux services… de tels regrets honorent autant le maître que le serviteur…
— Monsieur l’abbé — dit le notaire — je vous en supplie, ne parlez pas de mes vertus… vous me rendez confus… cela m’est pénible.
— Et qui en parlera donc ? sera-ce toi ? — reprit affectueusement Polidori ; — mais vous allez avoir à le louer bien davantage, monsieur l’abbé : vous ignorez peut-être quelle est la servante qui a remplacé, chez Jacques, Louise Morel et madame Séraphin ? Vous ignorez enfin ce qu’il a fait pour cette pauvre Cécily… car cette nouvelle servante s’appelait Cécily, monsieur l’abbé.