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verser les tresses de son cabas. — Voilà ce que c’est de ne lui avoir pas mis son bouchon…

Et, retirant du cabas le stylet emmanché d’une poignée de bois, elle le plaça de façon à le cacher complètement.

— C’est l’outil de Fourline — reprit-elle. — Est-ce qu’il ne me le demandait pas, censé pour tuer les rats qui viennent lui faire des risettes dans sa cave ?… Pauvres bêtes ! plus souvent… Ils n’ont que le vieux sans yeux pour se divertir et leur tenir compagnie ! C’est bien le moins qu’ils le grignotent un peu… Aussi je ne veux pas qu’il leur fasse du mal à ces ratons, et je garde le surin… D’ailleurs j’en aurai besoin tantôt pour la courtière peut-être… trente mille francs de diamants… quelle part à chacun de nous ! La journée sera bonne… c’est pas comme l’autre jour ce brigand de notaire que je croyais rançonner. Ah ! bien oui ! j’ai eu beau le menacer, s’il ne me donnait pas d’argent, de dénoncer que c’était sa bonne qui m’avait fait remettre la Goualeuse par Tournemine quand elle était toute petite, rien ne l’a effrayé ! Il m’a appelé vieille menteuse et m’a mise à la porte… Bon, bon ! je ferai écrire