nous n’aurions pas la place sans cela — se hâta-t-elle d’ajouter vivement.
Martial à son tour regarda la Louve avec étonnement, ne comprenant rien à ces paroles.
— De quelle place parles-tu ?
— D’une place de garde-chasse…
— Que j’aurais ?
— Oui…
— Et qui me la donnerait ?
— Les protecteurs de la jeune fille que j’ai sauvée.
— Ils ne me connaissent pas !
— Mais, moi, je lui ai parlé de toi… et elle nous recommandera à ses protecteurs…
— Et à propos de quoi lui as-tu parlé de moi ?
— De quoi veux-tu que je parle ?
— Bonne Louve…
— Et puis, tu conçois, en prison la confiance vient ; et cette jeunesse était si gentille, si douce, que malgré moi je me suis sentie attirée vers elle ; j’ai tout de suite comme deviné qu’elle n’était pas des nôtres.
— Qui est-elle donc ?