— Martial… j’ai peur de devenir folle…
— Folle ?
— Folle de joie.
— Pourquoi ?
— Parce que, vois-tu… c’est trop !
— Quoi ?…
— Ce que tu me demandes là… Oh non ! vois-tu, c’est trop… À moins que d’avoir sauvé la Goualeuse ça m’ait porté bonheur… c’est ça pour sûr…
— Mais, encore une fois, qu’est-ce que tu as ?
— Ce que tu me demandes là… oh ! Martial !… Martial !…
— Eh bien ?
— Je venais te le demander !…
— De quitter Paris ?…
— Oui… — reprit-elle précipitamment — d’aller avec toi dans les bois… où nous aurions une petite maison bien propre, des enfants que j’aimerais ! oh ! que j’aimerais ! comme ta Louve aimerait les enfants de son homme ! ou plutôt si tu le voulais — dit la Louve en tremblant — au lieu de t’appeler mon homme… je t’appellerais mon mari… car