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CHAPITRE XIII.

L’ÉTUDE.



Plusieurs jours s’étaient passés depuis que Jacques Ferrand avait pris Cécily à son service.

Nous conduirons le lecteur (qui connaît déjà ce lieu) dans l’étude du notaire à l’heure du déjeuner des clercs.

Chose inouïe, exorbitante, merveilleuse ! au lieu du maigre et peu attrayant ragoût apporté chaque matin à ces jeunes gens par feu madame Séraphin, un énorme dindon froid, servi dans le fond d’un vieux carton à dossiers, trônait au milieu d’une des tables de l’étude, accosté de deux pains tendres, d’un fromage de Hollande et de trois bouteilles de vin cacheté ; une vieille écritoire de plomb, remplie