rappelé la maxime que vous m’avez dite, monsieur Rodolphe ; ça a été mon salut.
— Quelle maxime ?
— Vous savez : C’est assez que l’un veuille pour que l’autre ne veuille pas, ou que l’un ne veuille pas pour que l’autre veuille. Alors je me dis à moi-même : Il faut que je débarrasse mon roi des locataires de son Allemande, en la colloquant au maître de Louise ; hardi ! je vas faire une frime, et voilà que je dis au notaire, sans lui donner le temps de respirer :
« Pardon, monsieur, si ma nièce vient habillée à la mode de son pays ; mais elle arrive, elle n’a que ces vêtements-là, et je n’ai pas de quoi lui en faire faire d’autres, d’autant plus que ça ne sera pas la peine ; car nous venons seulement pour vous remercier d’avoir dit à madame Séraphin que vous consentiez à voir Cécily, d’après les bons renseignements que j’avais donnés sur elle ; mais je ne crois pas qu’elle puisse convenir à monsieur. »
— Très-bien, madame Pipelet.
« Pourquoi votre nièce ne me conviendrait-elle pas ? dit le notaire, qui s’était remis au