vous… Il a passé la nuit dans la maison ; avant le jour, Nicolas l’a conduit à Saint-Ouen…
— Tu es sûr que Nicolas l’a conduit à Saint-Ouen ?
— Vous me l’avez dit le lendemain matin.
— La nuit de Noël, tu étais donc ici ?
— Oui… eh bien ?
— Cette nuit-là… cet homme, qui avait beaucoup d’argent sur lui… a été assassiné dans cette maison.
— Lui !… ici ?…
— Et volé… et enterré dans le petit bûcher.
— Cela n’est pas vrai — s’écria Martial devenant pâle de terreur, et ne voulant pas croire à ce nouveau crime des siens. — Vous voulez m’effrayer… Encore une fois, ça n’est pas vrai !
— Demande à ton protégé François ce qu’il a vu ce matin dans le bûcher ?
— François ! et qu’a-t-il vu ?
— Un des pieds de l’homme qui sortait de terre… Prends la lanterne, vas-y, tu t’en assureras.
— Non — dit Martial en essuyant son front