nois, je t’ai crossé et j’ai eu pitié de toi ; mais si tu t’avises encore de parler de ma maîtresse… entends-tu bien, de ma maîtresse… cette fois-ci pas de grâce… tu porteras long-temps mes marques.
— Et si j’en veux parler, moi, de la Louve ! — dit Calebasse…
— Je te donnerai une paire de calottes pour t’avertir, et si tu recommences… je recommencerai à t’avertir.
— Et si j’en parle, moi ? — dit lentement la veuve.
— Vous ?
— Oui… moi.
— Vous ? — dit Martial en faisant un violent effort sur lui-même — vous ?
— Tu me battras aussi ? n’est-ce pas ?
— Non, mais si vous me parlez de la Louve, je rosserai Nicolas ; maintenant, allez… ça vous regarde… et lui aussi…
— Toi — s’écria le bandit furieux en levant son dangereux couteau catalan — tu me rosseras !!
— Nicolas… pas de couteau ! — s’écria la veuve en se levant promptement pour saisir le