me batte, qu’elle me tue, elle ne me fera pas aller dans le bûcher… la nuit… surtout…
— Mais encore une fois, pourquoi ? — reprit Calebasse.
— Eh bien ! parce que…
— Parce que ?
— Parce qu’il y a quelqu’un…
— Il y a quelqu’un ?
— D’enterré là… — murmura François en frissonnant.
La veuve du supplicié, malgré son impassibilité, ne put réprimer un brusque tressaillement ; sa fille l’imita ; on eût dit ces deux femmes frappées d’une même secousse électrique.
— Il y a quelqu’un d’enterré dans le bûcher ? — reprit Calebasse en haussant les épaules.
— Oui — dit François d’une voix si basse, qu’on l’entendit à peine.
— Menteur !… — s’écria Calebasse.
— Je te dis, moi, que tantôt, en rangeant du bois, j’ai vu dans le coin noir du bûcher un os de mort… il sortait un peu de la terre