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posée ; c’était presque un faubourg de Paris ; je pouvais, après m’être livré à mes recherches, trouver là l’isolement qui me plaît… J’ai accepté.

— Je vous écrirai donc à Asnières ; je puis d’ailleurs vous donner déjà un renseignement qui pourra vous servir peut-être… et que je dois à madame d’Harville… La ruine de madame de Fermont a été causée par la friponnerie du notaire chez qui était placée toute la fortune de votre parente… Ce notaire a nié le dépôt.

— Le misérable !… Et il se nomme ?

M. Jacques Ferrand — dit la duchesse, sans pouvoir dissimuler son envie de rire.

— Que vous êtes étrange, Clotilde ! Il n’y a rien que de sérieux, que de triste dans tout ceci, et vous riez ! — dit le comte surpris et mécontent.

En effet, madame de Lucenay, au souvenir de l’amoureuse déclaration du notaire, n’avait pu réprimer un mouvement d’hilarité.

— Pardon, mon ami — reprit-elle ; — c’est que ce notaire est un homme fort singulier… et l’on raconte de lui des choses fort ridicu-