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vous en prie, disposez de moi, si je puis vous être utile à quelque chose. Est-il besoin de sollicitations ? M. de Lucenay doit avoir un certain crédit, car les jours où je vais dîner chez ma grand’tante de Montbrison, il donne à manger chez moi à des députés ; on ne fait pas ça sans motifs : cet inconvénient doit être racheté par quelque avantage probablement… ; comme qui dirait une certaine influence sur des gens qui en ont beaucoup dans ce temps-ci, dit-on. Encore une fois, si nous pouvons vous servir, regardez-nous comme à vous… Il y a encore mon jeune cousin, le petit duc de Montbrison, qui, pair lui-même, est lié avec toute la jeune pairie… Pourrait-il aussi quelque chose ? En ce cas, je vous l’offre… En un mot, disposez de moi et des miens, vous savez si je puis me dire amie vaillante et dévouée !

— Je le sais… et je ne refuse pas votre appui… quoique pourtant…

— Voyons, mon cher Alceste, nous sommes gens du monde, agissons donc en gens du monde ; que nous soyons ici ou ailleurs, cela importe peu, je suppose, à l’affaire qui vous