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assez physionomiste d’ailleurs, il ne douta pas un moment de l’identité du comte, le salua respectueusement, et répondit :

— Si monsieur le comte veut bien me suivre, je suis à ses ordres…

— Allez… — dit M. de Saint-Remy, qui accompagna Boyer, au profond ébahissement du portier.

Toujours précédé du valet de chambre, le comte arriva au premier étage, et suivit son guide, qui, lui faisant traverser le cabinet de travail de Florestan de Saint-Remy (nous désignerons désormais le vicomte par ce nom de baptême pour le distinguer de son père), l’introduisit dans un petit salon communiquant à cette pièce, et situé immédiatement au-dessus du boudoir du rez-de-chaussée.

M. le vicomte a été obligé de sortir ce matin — dit Boyer ; — si monsieur le comte veut prendre la peine de l’attendre, il ne tardera pas à rentrer.

Et le valet de chambre disparut.

Resté seul, le comte regarda autour de lui avec assez d’indifférence ; mais tout à coup il fit un brusque mouvement, sa figure s’anima,