cordon, et, d’un geste significatif, invita l’inconnu à se retirer.
— J’attendrai — dit le comte.
Et il passa outre.
— Eh ! l’ami ! l’ami ! on n’entre pas ainsi dans les maisons ! — s’écria le portier en courant après le comte, et en le prenant par le bras.
— Comment, drôle !… — répondit le vieillard d’un air menaçant, en levant sa canne — tu oses me toucher !…
— J’oserai bien autre chose, si vous ne sortez pas tout de suite. Je vous ai dit que M. le vicomte n’y était pas, ainsi allez-vous-en.
À ce moment, Boyer, attiré par ces éclats de voix, parut sur le perron de la maison.
— Quel est ce bruit ? — demanda-t-il.
— Monsieur Boyer, c’est cet homme qui veut absolument entrer, quoique je lui aie dit que M. le vicomte n’y était pas.
— Finissons — reprit le comte en s’adressant à Boyer, qui s’était approché ; — je veux voir mon fils… s’il est sorti, je l’attendrai…
Nous l’avons dit, Boyer n’ignorait ni l’existence ni la misanthropie du père de son maître ;