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les alliances de nos grandes familles avant de parler ; sans cela, vous vous réservez de cruels mécomptes.

— Comment ?

— Madame la marquise de Senneval est la sœur de M. le duc de Montbrison, où vous désirez entrer…

— Ah ! diable !

— Jugez de l’effet, si vous aviez été parler d’elle en des termes pareils devant des envieux ou des délateurs, vous ne seriez pas resté vingt-quatre heures dans la maison.

— C’est juste, Boyer… je tâcherai de connaître les alliances…

— Je reprends… Le père de M. le vicomte découvrit donc, après douze ou quinze ans d’un mariage jusque-là fort heureux, qu’il avait à se plaindre d’un comte polonais. Malheureusement ou heureusement M. le vicomte était né neuf mois après que son père… ou plutôt que M. le comte de Saint-Remy était revenu de ce fatal voyage, de sorte qu’il ne pouvait pas être certain, malgré de grandes probabilités, que M. le vicomte fût le fruit de l’adul-