— Et la bonne chère ! Godefroi, son cuisinier sort d’ici cent fois meilleur qu’il n’y est entré ; M. le vicomte lui a donné d’excellents conseils, l’a énormément raffiné.
— Par là-dessus on dit que M. le vicomte est si beau joueur.
— Admirable… gagnant de grosses sommes avec encore plus d’indifférence qu’il ne perd… Et pourtant je n’ai jamais vu perdre plus galamment.
— Et les femmes ! Boyer, les femmes !! Ah ! vous pourriez en dire long là-dessus, vous qui entrez seul dans les appartements du rez-de-chaussée…
— J’ai mes secrets comme vous avez les vôtres, mon cher.
— Les miens ?
— Quand M. le vicomte faisait courir, n’aviez-vous pas aussi vos confidences ? Je ne veux pas attaquer la probité des jockeys de vos adversaires… Mais enfin certains bruits…
— Silence, mon cher Boyer ; un gentleman ne compromet pas plus la réputation d’un jockey adverse qui a eu la faiblesse de l’écouter…