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pas à craindre pour lui ! Avant deux mois je serai à sa place.

— Deux cent cinquante mille livres de rentes en terres !… — reprit Edwards en réfléchissant — et jeune homme… c’est une bonne maison…

— Je vous dis qu’il y a de quoi faire… Je parlerai pour vous à mon protecteur — dit M. Boyer avec ironie. — Entrez là… c’est une fortune qui a des racines et à laquelle on peut s’attacher pour long-temps. Ce n’est pas comme ce malheureux million de M. le vicomte, une vraie boule de neige : un rayon du soleil parisien, et tout est dit. J’ai bien vu tout de suite que je ne serais ici qu’un oiseau de passage : c’est dommage ; car cette maison nous faisait honneur, et jusqu’au dernier moment je servirai M. le vicomte avec le respect et l’estime qui lui est due.

— Ma foi, mon cher Boyer, je vous remercie et j’accepte votre proposition ; mais j’y songe, si je proposais à ce jeune duc l’écurie de M. le vicomte ? Elle est toute prête, elle est connue et admirée de tout Paris.