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— C’est tout.

— Ça n’est guère.

— Préparez-moi tout de suite ma marchandise, père Micou, je la prendrai en repassant ; j’ai encore des courses à faire.

— Avec ta charrette ? Dis donc, farceur, j’ai vu un ballot au fond ; c’est encore quelque friandise que tu as prise dans le buffet à tout le monde, petit gourmand ?…

— Comme vous dites, père Micou ; mais vous ne mangez pas de ça. Ne me faites pas attendre mes ferrailles, car il faut que je sois à l’île avant midi…

— Sois tranquille, il est huit heures ; si tu ne vas pas loin… dans une heure tu peux revenir, tout sera prêt, argent et fournitures… Veux-tu boire la goutte ?

— Toujours… vous me la devez bien !…

Le père Micou prit dans une vieille armoire une bouteille d’eau-de-vie, un verre fêlé, une tasse sans anse, et versa.

— À la vôtre, père Micou !

— À la tienne, mon garçon, et à ces dames de chez toi !