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serez avec de braves gens, vous ferez comme les braves gens ; et vous y serez bientôt… ou le diable m’emportera… Allons, bonsoir !

— Bonsoir, mon frère !

Martial embrassa les enfants.

Ils restèrent seuls.

— Qu’est-ce que tu as donc, François ? Tu as l’air tout triste ! — dit Amandine.

— Tiens ! mon frère m’a pris mon beau foulard ; et puis, tu n’as donc pas entendu ?

— Quoi ?

— Il veut nous emmener pour nous mettre en apprentissage…

— Ça ne te fait pas plaisir ?

— Ma foi, non…

— Tu aimes mieux rester ici à être battu tous les jours ?

— Je suis battu ; mais au moins je ne travaille pas, je suis toute la journée en bateau ou à pêcher, ou à jouer, ou à servir les pratiques, qui quelquefois me donnent pour boire, comme le gros boiteux ; c’est bien plus amusant que d’être du matin au soir enfermé dans un atelier à travailler comme un chien.

— Mais tu n’as donc pas entendu ?… Mon