Page:Sue - Les mystères de Paris, 6è série, 1843.djvu/101

Cette page a été validée par deux contributeurs.

CHAPITRE IV.

FRANÇOIS ET AMANDINE.



François et Amandine couchaient dans une pièce située immédiatement au-dessus de la cuisine, à l’extrémité d’un corridor sur lequel s’ouvraient plusieurs autres chambres servant de cabinets de société aux habitués du cabaret.

Après avoir partagé leur souper frugal, au lieu d’éteindre leur lanterne, selon les ordres de la veuve, les deux enfants avaient veillé, laissant leur porte entr’ouverte pour guetter leur frère Martial au passage, lorsqu’il rentrerait dans sa chambre.

Posée sur un escabeau boiteux, la lanterne jetait de pâles clartés à travers sa corne transparente.