— Non, il y cuvera son vin ; je vous rendrai la clef demain matin.
— Et Calebasse ?
— C’est différent ; ouvrez-lui quand je serai monté, elle me répugne à voir.
— Va… que l’enfer te confonde !
— C’est votre bonsoir, ma mère ?
— Oui…
— Ça sera le dernier, heureusement — dit Martial.
— Le dernier — reprit la veuve.
Son fils alluma une chandelle, puis il ouvrit la porte de la cuisine, siffla son chien, qui accourut tout joyeux du dehors, et suivit son maître à l’étage supérieur de la maison.
— Va… ton compte est bon ! — murmura la mère en montrant le poing à son fils, qui venait de monter l’escalier ; — c’est toi qui l’auras voulu.
Puis, aidée de Calebasse, qui alla chercher un paquet de fausses clefs, la veuve crocheta le caveau où se trouvait Nicolas, et remit celui-ci en liberté.