cirer ma chambre ? Eh bien ! il est dans la peine, c’est à mon tour maintenant. Un pauvre petit rat comme moi ne peut pas grand’chose… je le sais… mais enfin tout ce que je pourrai, je le ferai… il peut y compter… il verra si je suis bonne amie ! Tenez, monsieur Rodolphe, il y a une chose qui me désole… c’est sa défiance… Me croire capable de le mépriser !… Moi ! je vous demande un peu pourquoi ? Ce vieil avare de notaire l’accuse d’avoir volé… qu’est-ce que ça me fait ?… je sais bien que ça n’est pas vrai. La lettre de Germain ne m’aurait pas prouvé clair comme le jour qu’il est innocent, que je ne l’aurais pas cru coupable ; il n’y a qu’à le voir, qu’à le connaître, pour être sûr qu’il est incapable d’une vilaine action. Il faut être aussi méchant que M. Ferrand pour soutenir des faussetés pareilles.
— Bravo, ma voisine… j’aime votre indignation !
— Oh ! tenez… je voudrais être homme pour pouvoir aller trouver ce notaire… et lui dire : « Ah ! vous soutenez que Germain vous a volé ; eh bien, tenez, voilà pour vous ! vieux