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d’argent tenait lieu de pendule ; d’un côté brillait un bougeoir de cuivre étincelant comme de l’or, garni d’un bout de bougie ; de l’autre côté brillait, non moins resplendissante, une de ces lampes formées d’un cylindre et d’un réflecteur de cuivre monté sur une tige d’acier et sur un pied de plomb. Une assez grande glace carrée, encadrée d’une bordure de bois noir, surmontait la cheminée.

Des rideaux en toile perse, grise et verte, bordés d’un galon de laine, coupés, ouvrés, garnis par Rigolette, et aussi posés par elle sur leurs légères tringles de fer noircies, drapaient les croisées et le lit, recouvert d’une courte-pointe pareille ; deux cabinets à vitrage, peints en blanc, placés de chaque côté de l’alcôve, renfermaient sans doute les ustensiles de ménage, le fourneau portatif, la fontaine, les balais, etc., etc., car aucun de ces objets ne déparait l’aspect coquet de cette chambre.

Une commode d’un beau bois de noyer bien veiné, bien lustré, quatre chaises du même bois, une grande table à repasser et à travailler, recouverte d’une de ces couvertures de laine verte que l’on voit dans quelques