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tympan d’un sourd… — Alfred ! — tape dessus, vieux chéri !… ils ont voulu faire les Bédouins avec ta Stasie (Anastasie). Ces deux indécents… ils m’ont saccagée… tape dessus à grands coups de balai… Dis à l’écaillère et au rogomiste de t’aider… À vous ! à vous ! à vous ! au chat ! au chat !… au voleur !… Kiss ! Kiss ! kiss !… Brrrrr… Hou… hou !… Tape dessus !… vieux chéri !!! Boum !… boum !!!…

Et pour clore formidablement ces onomatopées qu’elle avait accompagnées de trépignements furieux, madame Pipelet, emportée par l’ivresse de la victoire, lança du haut en bas de l’escalier son poêlon de faïence, qui, se brisant avec un bruit épouvantable au moment où les recors, étourdis de ces cris affreux, descendaient quatre à quatre les dernières marches, augmenta prodigieusement leur effroi.

— Et alllllez donc — s’écria Anastasie en riant aux éclats et en se croisant les bras dans une attitude triomphante…

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Pendant que madame Pipelet poursuivait