Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/350

Cette page a été validée par deux contributeurs.

ce que j’avance, l’acte de décès de cette pauvre petite, les lettres de la personne qui a pris soin d’elle, l’obligation d’un de vos clients, chez lequel vous aviez placé les cinquante mille écus.

— Voyons ces papiers, madame.

Assez étonnée de ne pas être crue sur parole, Sarah tira d’un portefeuille plusieurs papiers, que le notaire examina soigneusement.

— Eh bien ! madame, que désirez-vous ? L’acte de décès est parfaitement en règle, les cinquante mille écus ont été acquis à M. Petit-Jean, mon client, par la mort de l’enfant ; c’est une des chances des placements viagers, je l’ai fait observer à la personne qui m’a chargé de cette affaire. Quant aux revenus, ils ont été exactement payés par moi jusqu’à la mort de l’enfant.

— Rien de plus loyal que votre conduite en tout ceci, monsieur, je me plais à le recon-

    de Sarah, et que celle-ci, en parlant d’une prétendue sœur, fait un mensonge nécessaire à ses projets, ainsi qu’on va le voir. Sarah était d’ailleurs convaincue comme Rodolphe de la mort de la petite fille.