Page:Sue - Les mystères de Paris, 4è série, 1842.djvu/335

Cette page a été validée par deux contributeurs.

— Bien au contraire, madame, bien au contraire — dit Ferrand avec un accent qui redoubla la rage contenue de M. de Saint-Remy.

— Avouez que M. Ferrand est un homme terrible… — reprit madame d’Orbigny en faisant l’évaporée ; — mais prenez garde ; puisqu’il est heureusement pour vous chargé de vos affaires, il vous grondera furieusement, c’est un homme impitoyable. Mais que dis-je ?… au contraire… un merveilleux comme vous… avoir M. Ferrand pour notaire… mais c’est un brevet d’amendement ; car on sait bien qu’il ne laisse jamais faire de folies à ses clients, sinon il leur rend leurs comptes… Oh ! il ne veut pas être le notaire de tout le monde… — Puis, s’adressant à Jacques Ferrand : — Savez-vous, monsieur le puritain, que c’est une superbe conversion que vous avez faite là… rendre sage l’élégant par excellence, le roi de la mode !

— C’est justement une conversion, madame… M. le vicomte sort de mon cabinet tout autre qu’il n’y était entré.

— Quand je vous dis que vous faites des