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— Cette comparaison seule est tout un éloge ; mais malheureusement pour moi elle est beaucoup plus bienveillante que vraie. Adieu, madame ; car je n’ose espérer que vous puissiez me faire l’honneur de me recevoir avant votre départ.

— Je serais désolée que vous prissiez la peine de venir chez moi. Je suis tout à fait campée pour quelques jours en hôtel garni ; mais si, cet été ou cet automne, vous passez sur notre route, en allant à quelqu’un de ces châteaux à la mode où les merveilleuses se disputent le plaisir de vous recevoir… accordez-nous quelques jours, seulement par curiosité de contraste, et pour vous reposer, chez de pauvres campagnards, de l’étourdissement de la vie de château si élégante et si folle… car c’est toujours fête où vous allez !…

— Madame…

— Je n’ai pas besoin de vous dire combien M. d’Orbigny et moi nous serons heureux de vous recevoir ; mais adieu, monsieur ; je crains que le bourru bienfaisant (elle montra le notaire) ne s’impatiente de nos bavardages.