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moment d’hésitation : — Ah ! oui… je sais, je sais… le notaire… Continue, ma pauvre Louise… tu es ma fille… je t’aime toujours… tout à l’heure… je ne te reconnaissais plus… mes larmes étaient comme obscures. Oh ! mon Dieu ! mon Dieu, ma tête… elle me fait bien mal…

— Vous voyez que je ne suis pas coupable, n’est-ce pas, mon père ?

— Oui… oui…

— C’est un grand malheur… mais j’avais si peur du notaire !…

— Le notaire ?… oh ! je te crois… il est si méchant, si méchant !…

— Vous me pardonnez maintenant ?

— Oui…

— Bien vrai ?

— Oui… bien vrai… Oh ! je t’aime toujours… va… quoique… je ne puisse… pas dire… vois-tu… parce que… Oh ! ma tête… ma tête…

Louise regarda Rodolphe avec frayeur.

— Il souffre, laissez-le un peu se calmer. Continuez.