car il faut que nous soyons de retour à Bouqueval à quatre heures.
— À quatre heures !… vous êtes donc bien pressée ? — dit madame Dubreuil.
— Oui, il faut que Marie soit au presbytère à cinq heures.
— Oh ! s’il s’agit du bon abbé Laporte… c’est sacré — dit madame Dubreuil. — Je vais donner les ordres en conséquence… Ces deux enfants ont bien… bien des choses à se dire… il faut leur donner le temps de se parler.
— Nous partirons donc à trois heures, ma chère madame Dubreuil.
— C’est entendu… Mais que je vous remercie donc encore !… quelle bonne idée j’ai eue de vous prier de venir à mon aide ! — dit madame Dubreuil. — Allons, Clara ; allons, Marie !…
Pendant que madame Georges écrivait, madame Dubreuil sortit d’un côté, les deux jeunes filles d’un autre, avec la servante qui avait annoncé l’arrivée de la laitière de Stains.
— Où est-elle, cette pauvre femme ? — demanda Clara.